vidéo interactive bande-annonce de l'urban game Sugoroku
Conçue et créée par Carole Brandon, elle ouvre le premier urbangame réalisé en France par Catherine Beaugrand et Marc Veyrat, Biennale du Design, 2007
3mn 06, 2008
Software : Carole Brandon assistée de Sophie Mollard et Alexandre Burdin-François
Design sonore : Mickaël Sellam
Durch Den Himmel
bande annonce interactive et participative de l'urban game SUGOROKU, en hommage à la tour détruite Le Plein Ciel du quartier Montreynaud de Saint-Etienne, cette vidéo incruste et superpose en temps réel les message sms envoyés par les internautes lors de la Biennale du Design
En concevant Sugoroku, Catherine Beaugrand relie donc deux espaces, celui, central, de la cité du design à celui, excentré, de Montreynaud. Deux espaces réels pour partir en quête d'indices qui deviennent objets virtuels à collectionner sur le site http://www.sugoroku.eu
Jeu prétexte à la redécouverte d'un territoire, Sugoroku répond à des règles auxquelles les aventuriers urbains se confrontent jusqu'au 15 décembre (R2sciences42)
carte mode d'emploi, création Marc Veyrat
Cette vidéo a été tournée en un seul plan séquence sur le trajet entre le centre de la Biennale du Design et la tour Montreynaud à Saint-Etienne.
Château d'eau inutilisé et inutilisable, incrusté dans un immeuble "le plein ciel" devient à la fois un repère dans la ville de Saint-Etienne et à la fois le signe fort d'un quartier.
vidéo jour 1
vidéo jour 15
Les premiers SMS ont été envoyés par les enfants de Montreynaud à Saint-Etienne depuis l'AGEF en Août 2008. L'idée étant que pendant les 15 jours de cette Biennale les visiteurs pouvaient envoyer des sms (messages privés courts) qui devenaient image en s'incrustant dans la vidéo. Les messages sms (phonétique : de l'image qui se lit par le son) sont accrochés à des fréquences sonores et apparaissent en va-et-vient à la surface de la vidéo, en fonction de la bande son.
On perd l'image représentée de départ (trajet de l'urban gaming, cible la tour de Montreynaud "le plein ciel" jamais utilisée et amenée à être détruite) on gagne en matérialité numérique. Je voulais créer une superposition de messages individuels qui brouillent la vue, qui détruisent la représentation de la réalité pour créer un corps numérique "une épaisseur" pour constituer une mise à nue, créer la chair à vif de la peau numérique couches par couches. Tenter de constituer finalement l'épaisseur d' une mémoire collective (par couches d'informations privées) comme si l'accumulation des messages de tout le monde protégeait le visible par le sensible ou le tactile.
Comment l'éparpillement de morceau de chacun de nous, une empreinte de soi liée à un instant "t" sur une portion d' espace, peut être indépendant autonome et prendre corps dans un autre corps.